Fitch Ratings exclut le scénario d’un redémarrage rapide de l’immobilier français. Sans s’avancer sur l’ampleur de la correction à venir, l’agence de notation estime que la forte baisse de la confiance des ménages et la remontée du chômage continueront de peser sur le marché cette année… au moins.
« 2008 a été le point d’inflexion pour le marché de l’immobilier résidentiel français », explique Natalia Bourin, analyste chez Fitch Ratings et co-auteur d’une étude sur le secteur rendue publique la semaine dernière*. En surchauffe après plus de dix ans de forte hausse, le marché a été frappé de plein fouet par la crise économique mondiale. Le résultat, on le connaît. C’est une chute des transactions (-20 % dans l’ancien sur l’année, -37,6 % dans le neuf), une nette contraction de la production de crédit habitat et une baisse des prix de près de 10 % à fin 2008 - la première depuis la fin des années 1990.
A l’heure où chacun y va de sa prévision Fitch préfère avancer prudemment. « Il ne fait pas de doute que la situation économique actuelle, entre la chute de la confiance des ménages, la remontée du chômage et la prudence des banques, continuera de peser sur l’immobilier français », reprend Natalia Bourin. Reste à savoir si l’effet sera de court ou moyen terme... « Il est très difficile de s’avancer sur ce point », avoue l’analyste, « le plus probable, c’est que la tendance et les grandeurs observées en 2008 resteront d’actualité cette année ». Quant à un hypothétique rebond en 2010, il est jugé « pas impossible, mais peu probable à ce stade ».
« 2008 a été le point d’inflexion pour le marché de l’immobilier résidentiel français », explique Natalia Bourin, analyste chez Fitch Ratings et co-auteur d’une étude sur le secteur rendue publique la semaine dernière*. En surchauffe après plus de dix ans de forte hausse, le marché a été frappé de plein fouet par la crise économique mondiale. Le résultat, on le connaît. C’est une chute des transactions (-20 % dans l’ancien sur l’année, -37,6 % dans le neuf), une nette contraction de la production de crédit habitat et une baisse des prix de près de 10 % à fin 2008 - la première depuis la fin des années 1990.
A l’heure où chacun y va de sa prévision Fitch préfère avancer prudemment. « Il ne fait pas de doute que la situation économique actuelle, entre la chute de la confiance des ménages, la remontée du chômage et la prudence des banques, continuera de peser sur l’immobilier français », reprend Natalia Bourin. Reste à savoir si l’effet sera de court ou moyen terme... « Il est très difficile de s’avancer sur ce point », avoue l’analyste, « le plus probable, c’est que la tendance et les grandeurs observées en 2008 resteront d’actualité cette année ». Quant à un hypothétique rebond en 2010, il est jugé « pas impossible, mais peu probable à ce stade ».
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