La production de crédit habitat a chuté de près de 40 % début 2009, selon la dernière édition de l’Observatoire Crédit Logement/CSA, publiée mardi. Bonne nouvelle : le marché aurait atteint son point bas.
Dans l’ensemble, la production de crédits immobiliers aux particuliers a chuté de 39 % au premier trimestre*, après un repli de 28,6 % au quatrième trimestre 2008. Sur l’année, la contraction devrait être d’environ 20 %, après une baisse de 18 % en 2008, la première depuis le début de la décennie. L’ampleur de l’ajustement final dépendra de celle de la reprise attendue pour les prochains mois. « Au premier trimestre, on a descendu la dernière marche, en termes d’activité, de volume de crédit et de prix » de l’immobilier, estime Michel Mouillart, professeur à l’Université de Paris X et directeur de l’étude. Dans le pire des cas, si le marché restait au point mort, la production de crédit pourrait chuter de 25 %, pour un montant de 105 milliards d’euros, contre 141,19 milliards en 2008. L’autre scénario, jugé plus probable par l’économiste, est celui d’une reprise « modérée ». Dans ce cas, « on terminera l’année sur une baisse de 18/19 % », pour 115 milliards d’euros. « Mais on finirait alors l’année avec un quatrième trimestre en hausse par rapport au quatrième trimestre 2008 », ajoute Michel Mouillart.
Un optimisme partagé par Claude Morandeau, le directeur délégué de Crédit Logement, qui note pour sa part que les niveaux de production escomptés sont comparables « aux niveaux d’activité de 2004, qui n’étaient pas mauvais ».
Baisse des taux, amélioration de la solvabilité des ménages
L’Observatoire confirme par ailleurs le repli du niveau des taux des prêts du secteur concurrentiel, tombé à 4.42 % en moyenne en mars contre 5,15 % en novembre 2008. Soit une baisse de 73 points de base. La tendance devrait se poursuivre, et l’ajustement pourrait atteindre, du plus haut au plus bas, « 80 points de base au minimum, voire 100 », reprend Michel Mouillart. Les taux pourraient donc atteindre un niveau de « 4,25/4,15 % avant l’été ». Cette baisse, « considérable », concourt à l’amélioration de la solvabilité des ménages. Mesurée par l’indicateur de la solvabilité de la demande du Crédit Logement celle-ci a en effet touché au premier trimestre « un de ses niveaux les plus élevés depuis le début des années 2000 ». Grâce, notamment, au doublement du prêt à taux zéro, l’amélioration est plus marquée dans le neuf que dans l’ancien.
Reste à savoir si cette solvabilité s'exprimera. Selon Michel Mouillart, il y a « deux conditions fondamentales pour que le marché reparte : une amélioration de la solvabilité, qui est donc en cours grâce à la baisse des taux, et une amélioration du moral des ménages ». Une inconnue, de taille, subsiste…
Dans l’ensemble, la production de crédits immobiliers aux particuliers a chuté de 39 % au premier trimestre*, après un repli de 28,6 % au quatrième trimestre 2008. Sur l’année, la contraction devrait être d’environ 20 %, après une baisse de 18 % en 2008, la première depuis le début de la décennie. L’ampleur de l’ajustement final dépendra de celle de la reprise attendue pour les prochains mois. « Au premier trimestre, on a descendu la dernière marche, en termes d’activité, de volume de crédit et de prix » de l’immobilier, estime Michel Mouillart, professeur à l’Université de Paris X et directeur de l’étude. Dans le pire des cas, si le marché restait au point mort, la production de crédit pourrait chuter de 25 %, pour un montant de 105 milliards d’euros, contre 141,19 milliards en 2008. L’autre scénario, jugé plus probable par l’économiste, est celui d’une reprise « modérée ». Dans ce cas, « on terminera l’année sur une baisse de 18/19 % », pour 115 milliards d’euros. « Mais on finirait alors l’année avec un quatrième trimestre en hausse par rapport au quatrième trimestre 2008 », ajoute Michel Mouillart.
Un optimisme partagé par Claude Morandeau, le directeur délégué de Crédit Logement, qui note pour sa part que les niveaux de production escomptés sont comparables « aux niveaux d’activité de 2004, qui n’étaient pas mauvais ».
Baisse des taux, amélioration de la solvabilité des ménages
L’Observatoire confirme par ailleurs le repli du niveau des taux des prêts du secteur concurrentiel, tombé à 4.42 % en moyenne en mars contre 5,15 % en novembre 2008. Soit une baisse de 73 points de base. La tendance devrait se poursuivre, et l’ajustement pourrait atteindre, du plus haut au plus bas, « 80 points de base au minimum, voire 100 », reprend Michel Mouillart. Les taux pourraient donc atteindre un niveau de « 4,25/4,15 % avant l’été ». Cette baisse, « considérable », concourt à l’amélioration de la solvabilité des ménages. Mesurée par l’indicateur de la solvabilité de la demande du Crédit Logement celle-ci a en effet touché au premier trimestre « un de ses niveaux les plus élevés depuis le début des années 2000 ». Grâce, notamment, au doublement du prêt à taux zéro, l’amélioration est plus marquée dans le neuf que dans l’ancien.
Reste à savoir si cette solvabilité s'exprimera. Selon Michel Mouillart, il y a « deux conditions fondamentales pour que le marché reparte : une amélioration de la solvabilité, qui est donc en cours grâce à la baisse des taux, et une amélioration du moral des ménages ». Une inconnue, de taille, subsiste…
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