Addoha qui se distingue à Saïdia… l’événement ne surprend qu’à moitié pour un groupe qui a su au fil des ans investir dans les efforts de restructuration. Le plébiscite ne doit pas cependant camoufler les problèmes de l’immobilier.
Dans ce domaine, on le sait, le marché régule très mal, et personne ne s’amusera à cautionner la santé réelle du secteur ni la moindre tendance. L’organisation de l’immobilier présente plusieurs faiblesses, à commencer par l’impossibilité de procéder à une analyse à travers la logique de l’offre et de la demande.
Les procédures de fixation de prix restent imparfaites, opaques, elles-mêmes dépendantes de gisements de coûts, déclarés ou pas, en amont. C’est-à-dire lors des étapes d’acquisition foncières, de matériaux de construction, d’immatriculation et de titrage.
Cette situation a une double conséquence:
D’abord celle d’obérer, en l’absence de paramètres objectifs, l’image de l’activité lorsque les prix flambent. C’est ce qui s’est produit pendant des années avec une poussée spéculative bien au-delà du raisonnable. Poussée qui, doublée de la défiscalisation de l’économique, a d’ailleurs attiré bon nombre de professions (médecins, dentistes…) à se mettre à la promotion immobilière.
Ensuite, l’incapacité à jauger la résistance à la crise. Certes, la consommation dans le segment économique, et moyen standing, où la demande est toujours importante, a sans doute permis de mieux négocier la conjoncture actuelle. Mais tous les opérateurs n’ont pas joué la carte de la diversification. Le départ de certains opérateurs du Golfe ayant investi exclusivement sur le résidentiel de luxe n’augure d’ailleurs rien de bon.
L’Etat est incapable, pour l’heure, d’apporter les ajustements nécessaires.
Dans ce domaine, on le sait, le marché régule très mal, et personne ne s’amusera à cautionner la santé réelle du secteur ni la moindre tendance. L’organisation de l’immobilier présente plusieurs faiblesses, à commencer par l’impossibilité de procéder à une analyse à travers la logique de l’offre et de la demande.
Les procédures de fixation de prix restent imparfaites, opaques, elles-mêmes dépendantes de gisements de coûts, déclarés ou pas, en amont. C’est-à-dire lors des étapes d’acquisition foncières, de matériaux de construction, d’immatriculation et de titrage.
Cette situation a une double conséquence:
D’abord celle d’obérer, en l’absence de paramètres objectifs, l’image de l’activité lorsque les prix flambent. C’est ce qui s’est produit pendant des années avec une poussée spéculative bien au-delà du raisonnable. Poussée qui, doublée de la défiscalisation de l’économique, a d’ailleurs attiré bon nombre de professions (médecins, dentistes…) à se mettre à la promotion immobilière.
Ensuite, l’incapacité à jauger la résistance à la crise. Certes, la consommation dans le segment économique, et moyen standing, où la demande est toujours importante, a sans doute permis de mieux négocier la conjoncture actuelle. Mais tous les opérateurs n’ont pas joué la carte de la diversification. Le départ de certains opérateurs du Golfe ayant investi exclusivement sur le résidentiel de luxe n’augure d’ailleurs rien de bon.
L’Etat est incapable, pour l’heure, d’apporter les ajustements nécessaires.
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