Rien ne semble arrêter la baisse de la production de crédit habitat. Au cours des douze derniers mois*, les banques françaises n’ont accordé que 89,5 milliards d’euros de prêts, selon les derniers chiffres de la Banque de France. C’est près de 36 % de moins qu’au cours des douze mois précédents.
"Depuis son pic à 156 milliards d’euros atteint en novembre 2006, la production s’est contractée de 43 % ", calcule Cyril Blesson, directeur de la Recherche économique et institutionnelle chez Seeds Finance. Selon l’économiste, cette contraction n’est plus uniquement imputable au durcissement des conditions de crédit – lequel semble d’ailleurs "se tasser »" En cause également, " la chute abrupte de la demande de crédit par les ménages, notamment au tournant 2008/2009 ".
Reprise très modeste
Et s’il n’exclut plus " une légère reprise " de cette demande, Cyril Blesson prévient que celle-ci " ne signalera pas encore le rebond du marché immobilier, mais juste l’arrêt de l’hémorragie de la production de crédit habitat à niveaux déprimés ". Dans ce contexte, l’analyste prédit une reprise " très modeste des transactions en seconde partie d’année, liée à la resolvabilisation de certains ménages due aux baisses conjointes des taux d’intérêt et des prix d’achat ".
"Depuis son pic à 156 milliards d’euros atteint en novembre 2006, la production s’est contractée de 43 % ", calcule Cyril Blesson, directeur de la Recherche économique et institutionnelle chez Seeds Finance. Selon l’économiste, cette contraction n’est plus uniquement imputable au durcissement des conditions de crédit – lequel semble d’ailleurs "se tasser »" En cause également, " la chute abrupte de la demande de crédit par les ménages, notamment au tournant 2008/2009 ".
Reprise très modeste
Et s’il n’exclut plus " une légère reprise " de cette demande, Cyril Blesson prévient que celle-ci " ne signalera pas encore le rebond du marché immobilier, mais juste l’arrêt de l’hémorragie de la production de crédit habitat à niveaux déprimés ". Dans ce contexte, l’analyste prédit une reprise " très modeste des transactions en seconde partie d’année, liée à la resolvabilisation de certains ménages due aux baisses conjointes des taux d’intérêt et des prix d’achat ".
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